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Hommage à l’élégant Roger Moore, 7 fois James Bond, à Ivanonoé, au Saint , à Bret Sinclair d’Amicalement Vôtre…

Roger Moore, né le 14 octobre 1927 à Stockwell (Londres) et mort le 23 mai 2017 à Crans-Montana en Suisse, est un acteur britannique surtout connu pour les rôles d’Ivanhoé dans la série télévisée Ivanhoé (1958-1959), de Simon Templar dans la série télévisée Le Saint (1962-1969), de Brett Sinclair, un lord dandy dans la série télévisée Amicalement vôtre (1971-1972), et de James Bond — succédant à Sean Connery et George Lazenby — dans la série de films d’EON Productions (1973-1985).
Roger George Moore naît le 14 octobre 1927 à Stockwell, près de Londres. Il est le fils unique de George Alfred Moore, un policier, et Lillian Pope (dite Lily), caissière puis femme au foyer.

Il fréquente la Battersea Grammar School (en) l’école primaire de Battersea. Il est évacué vers Holsworthy dans le Devon au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fait ses études secondaires à Amersham dans le Buckinghamshire. Il fréquente le collège de Bede et rejoint l’Université de Durham, mais n’a jamais obtenu de diplôme.

À 18 ans, peu de temps après la fin de la guerre, Moore est enrôlé au service national. Il suit l’école d’officiers et devient capitaine. Moore a servi dans le Royal Army Service Corps (en), commandant un petit dépôt en Allemagne de l’Ouest. Il a eu un grave accident de voiture avec fracture de la mâchoire et du crâne. Après quelques mois passés dans un hôpital de Hambourg, il rentre en Grande-Bretagne. Plus tard, il étudie à la Royal Academy of Dramatic Art, au cours de laquelle ses frais ont été payés par le réalisateur Brian Desmond Hurst. Moore était un camarade de classe de Lois Maxwell2.

Le jeune Moore a fait des apparitions dans des films à la fin des années 1940. À 17 ans, Moore est apparu dans César et Cléopâtre (1945)

Carrière
Roger Moore joue le rôle d’Ivanhoé dans Ivanhoé (Ivanhoe) qui est une série télévisée britannique en noir et blanc de 39 épisodes de 25 minutes, créée par Peter Rogers d’après le roman éponyme de Walter Scott et diffusée entre le 5 janvier 1958 et le 4 janvier 1959 sur le réseau ITV. En France, la série a été diffusée à partir du 11 avril 1959 sur l’unique chaîne, à l’époque, la RTF.

Roger Moore lors du tournage du film Le Commando de Sa Majesté en 1979.
De 1962 à 1969, Roger Moore joue dans Le Saint, ce qui a assuré sa célébrité internationale.

De 1971 à 1972, il joue le rôle de Brett Sinclair, un lord dandy et milliardaire dans la série télévisée Amicalement vôtre avec comme co-vedette Tony Curtis, dont la carrière connaît un nouveau souffle. Moore perçoit un cachet d’un million de dollars pour l’ensemble du tournage de la série, ce qui en fait, à cette époque, l’acteur de télévision le mieux payé au monde. Les premiers épisodes de la série sortiront même au cinéma dans plusieurs pays d’Europe, remontés sous la forme d’un film de 90 minutes intitulé Mission: Monte Carlo.

Cette série de succès lui permet d’asseoir sa crédibilité auprès des producteurs qui décident de le choisir pour reprendre le rôle de James Bond au cinéma, à sept reprises, remplaçant ainsi Sean Connery. En 1973, il joue dans Vivre et laisser mourir, en 1974, dans L’Homme au pistolet d’or où il est opposé à Scaramanga, joué par Christopher Lee. En 1977, il joue dans L’Espion qui m’aimait, en 1979, dans Moonraker, en 1981, dans Rien que pour vos yeux, en 1983, Octopussy et en 1985 dans Dangereusement vôtre où il est opposé à Zorin, un psychopathe joué par Christopher Walken.

En 1984, le producteur des Oies sauvages (son plus gros succès au cinéma hors James Bond) lui propose de reprendre son rôle aux côtés de Richard Burton dans Les Oies sauvages 2, il confesse non sans humour dans son autobiographie Amicalement vôtre que le rôle de James Bond lui était sans doute un peu trop monté à la tête (comprenez qu’il avait demandé un cachet certainement exorbitant), mais aussi qu’il n’aimait pas le sujet de cette suite. Curieusement, il écrira dans la préface du livre Et Dieu créa Richard Burton avoir abandonné cette séquelle après la disparition de ce dernier juste avant le tournage, ce qui est faux puisque démenti par les faits (un autre acteur l’avait remplacé depuis longtemps) et par… lui-même. La rumeur prétendant que le producteur l’aurait recontacté après la mort de Burton pour sauver le film Les Oies sauvages 2 du désastre (il aurait alors hérité du rôle principal) est peut-être fondée, mais Moore ne peut avoir refusé son aide car il était en tournage à Paris (pour tourner Dangereusement vôtre) au moment où Les oies sauvages 2 se tournait à Berlin. Les deux hommes peuvent d’ailleurs être entendus en train de commenter ensemble Les oies sauvages sur le DVD, et ce en toute amitié.

En 1991, Roger Moore devient ambassadeur de l’UNICEF pour défendre les droits de l’enfant.

Roger Moore soutient activement les droits des animaux avec l’association PETA, de laquelle il reçoit un prix en 2009 pour une campagne anti foie-gras..

Vie privée
Roger Moore épouse en 1946 sa première femme, la patineuse Doorn Van Steyn (née en 1922, décédée le 24 août 2010).

En 1953, il divorce pour épouser la même année la chanteuse Dorothy Squires, de 12 ans son aînée (née en 1915, décédée en 1998) et, à cette époque, beaucoup plus célèbre que lui ; ils vécurent ensemble pendant une courte période à Dafen (en) dans le Llanelli, au sud du Pays de Galles.

À son retour en 1961, alors qu’il tourne en Italie, il abandonne Dorothy pour l’actrice italienne Luisa Mattioli (it) qu’il épouse en 1969, après que Dorothy a finalement accepté de divorcer en 1968. Ils auront une fille, Deborah et deux fils, Christian et Geoffrey6. Séparés en 1993, ils divorcent en 2002.

En 1993, Roger Moore apprend qu’il est atteint d’un cancer de la prostate. Après avoir terminé une tournée en Finlande pour l’UNICEF, il entre à l’hôpital de Cedars Sinai pour une intervention chirurgicale et ce sous un faux nom pour échapper à la presse. Après une convalescence de six semaines, il se rétablit puis reprend non seulement les tournées pour l’UNICEF mais aussi sa carrière d’acteur7.

En 1996, il se lie avec Kristina Tholstrup, une Danoise richissime née en 1942, qu’il connaissait depuis 1981 quand ils étaient voisins sur la Côte d’Azur. Ils se marient discrètement à Copenhague le 10 mars 20028.

Décès
Roger Moore meurt le 23 mai 2017 des suites d’un cancer. La nouvelle de son décès est annoncée par ses enfants via son compte Twitter.

 
Films de James Bond
1973 : Vivre et laisser mourir (Live and Let Die) de Guy Hamilton
1974 : L’Homme au pistolet d’or (The Man with the Golden Gun) de Guy Hamilton
1977 : L’Espion qui m’aimait (The Spy who Loved me) de Lewis Gilbert
1979 : Moonraker de Lewis Gilbert
1981 : Rien que pour vos yeux (For Your Eyes Only) de John Glen
1983 : Octopussy de John Glen
1985 : Dangereusement vôtre (A View to a Kill) de John Glen
Télévision
1958-1959 : Ivanhoé (Ivanhoe) (série de 39 épisodes) : Ivanhoé

1962-1969 : Le Saint (The Saint) (série britannique de 118 épisodes) : Simon Templar
1971-1972 : Amicalement vôtre (The Persuaders!) (série de 24 épisodes) : Lord Brett Sinclair
Voix françaises
Claude Bertrand fut la voix française régulière de Roger Moore de 1964 à 1985. Moore fut aussi doublé occasionnellement par d’autres comédiens tels que Jean-Louis Jemma, René Arrieu ou encore Claude Giraud.

Description de cette image, également commentée ci-après

Roger Moore en 1973.

Roger Moore vers 1960.

 

Roger Moore au festival de Cannes 1989 avec sa troisième épouse.

 

Roger Moore en 2012.

 (source: Wikipedia)

 

Cinéma: Le Festival de Cannes a 70 printemps et ouvre aujourd’hui

Cannes, 70 years of festival ! © photo marc bourbon droits réservés – copyright marc bourbon all rights reserved. 70ème édition du festival du film à Cannes en cette année 2017. Evénement médiatique mondial, le 1er marché mondial du film avec plus de 11000 participants, Cannes est connu dans le monde entier. Sur ma photo: […]

via Cannes, 70 ans de festival ! — marc aerophoto

Figures féminines de Corse n°2: Colomba

Colomba est une nouvelle de Prosper Mérimée, parue le 1er juillet 1840 dans la Revue des deux Mondes puis publiée en volume en 1840 chez Magen et Comon.

 

Colomba a pour thème la vendett1, guerre privée de vengeance entre familles qui se « faisaient elles-mêmes justice », et dans le cadre de laquelle la famille dont un membre avait été offensé se devait d’exercer sa vengeance contre la famille de l’offenseur.

Résumé

Colomba della Rebbia a vu périr son père assassiné par son ennemi, l’avocat Barricini. L’assassin a su dérober son crime aux yeux de la justice, mais Colomba n’a pas mis l’espoir de sa vengeance dans la loi. Elle a un frère, Orso della Rebbia, lieutenant en demi-solde dans la garde impériale, qui doit bientôt revenir en Corse. C’est lui qui est maintenant le chef de la famille, et c’est lui qui, selon les idées de la Corse, doit venger son père : quand on a un ennemi, il lui faut choisir entre les trois S : « schioppetto, stiletto o strada » (fusil, stylet ou fuite, expression corse).

Lorsque Orso si longtemps attendu revient enfin au pays, Colomba découvre que son séjour sur le continent lui a fait concevoir, de l’honneur et de la justice, d’autres sentiments que ceux de ses compatriotes et surtout de sa sœur : il déteste la vendetta. Colomba pousse alors avec un mélange d’amour fraternel et d’ardeur de vengeance son frère à un meurtre expiatoire, qu’elle aurait accompli elle-même si elle n’eût cru que l’exécution de la vengeance appartenait à son frère comme chef de la famille.

Craignant qu’il ne soit abattu dès son retour à Pietranera, le village ancestral, Colomba a soin de couvrir Orso de son corps lorsqu’il passe devant la maison des Barricini. Pour aviver sa colère et sa haine contre ses ennemis, elle le mène à la place où son père a été tué puis, de retour à la maison, elle lui montre la chemise couverte de larges taches de sang de leur père et la lui jette sur ses genoux, avant de poser dessus les deux balles qui l’ont frappé.

Excité par sa sœur et par l’opinion de ses compatriotes, Orso n’en continue pas moins de répugner à la vendetta lorsqu’il est attaqué dans la montagne par les deux fils de l’avocat Barricini. En état de légitime défense, Orso les tue et accomplit la vengeance de Colomba.

Forcé, dans les premiers moments, de se cacher dans les maquis impénétrables qui servent de retraite aux bandits corses, une ordonnance de non-lieu sera rendue en sa faveur lorsque l’examen des cadavres et la déposition du colonel démontreront qu’il était seul au moment du combat et qu’il n’a fait que riposter à ses attaquants.

Sources d’inspiration

Prosper Mérimée avait visité la Corse en 1839, en tant qu’inspecteur des monuments historiques. Son intérêt d’ethnologue s’attache au-delà des monuments aux constructions quotidiennes et à ce qu’elles révèlent des traditions. Il décrit les maisons corses comme des habitations austères en granit aux fenêtres étroites qui peuvent servir de meurtrières en temps de vendetta. Souvent ces habitations comportent un four et un puits pour soutenir un siège…

Dans ses pérégrinations, on lui raconta une vendetta qui opposa en 1833 deux familles du village de Fozzano, près de Sartène, les Carabelli et les Durazzo. Il fit également la connaissance de Colomba Carabelli, qui servit de modèle à sa Colomba, l’héroïne « qui excelle dans la fabrication des cartouches et s’entend même fort bien pour les envoyer aux personnes qui ont le malheur de lui déplaire »

L’écrivain a suivi dans les grandes lignes l’histoire de cette vendetta, la seule différence notable étant qu’au moment des faits, l’héroïne n’était pas une jeune fille, mais une femme âgée de 57 ans. Pour reprendre les évènements dans leur exactitude, en 1830, un Durazzo refuse d’épouser une jeune fille Carabelli qu’il a compromise. Le 26 juin 1830, trois hommes sont tués, au cours d’une tentative d’explication, dont deux Carabelli. Colomba, âme et animatrice du camp Carabelli, organise la mobilisation et, en décembre 1833, quatre hommes meurent dans un affrontement, deux Durazzo et deux Carabelli, dont François, son fils.

On montre aujourd’hui à Fozzano la maison et la tombe de Colomba.

Adaptations

Colomba a fait l’objet de nombreuses adaptations au cinéma, à la télévision, à l’opéra ou en bande dessinée :
1915 : Colomba, film réalisé par Travers Vale ;
1933 : Colomba, film réalisé par Jacques Séverac, avec Génica Athanasiou (Colomba), Jean Angelo (Orso), Josette Day (Lydia), Jacques Henley (le général Nevil) ;
1948 : Colomba, film réalisé par Émile Couzinet ;
1950 : Vendetta, film réalisé par Mel Ferrer, avec Faith Domergue (Colomba), George Dolenz (Orso), Hillary Brooke (Lydia), Nigel Bruce (le général Nevil) ;
1968 : Colomba, téléfilm réalisé par Ange Casta ;
1982 : Colomba, téléfilm réalisé par Giacomo Battiato, avec Anne Canovas (Colomba), Jean Boissery (Orso), Elisabetta Pozzi (Lydia), Umberto Orsini (le général Nevil) ;
2005 : Colomba, téléfilm réalisé par Laurent Jaoui, avec Olivia Bonamy (Colomba), Grégory Fitoussi (Orso), Claire Borotra (Lydia), Jean-Luc Bideau (le général Nevil) ;
2012 : Colomba, bande dessinée de Frédéric Bertocchini (scénario et adaptation), Sandro (dessins) et Pascal Nino (couleurs), publiée chez DCL éditions (ISBN 978-2-35416-065-4).
2014 : Colomba, opéra en 4 actes de Jean-Claude Petit d’après un livret de Benito Pelegrin. Commande de la ville de Marseille. Création mondiale à l’Opéra de Marseille (directeur général Maurice Xiberras) le 8 mars 2014.

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CInéma: La La Land, la comédie musicale aux étoiles…

La La Land (film)

Titre québécois Pour l’amour d’Hollywood

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Réalisation et scénario:  Damien Chazelle

Acteurs principaux
Ryan Gosling
Emma Stone
John Legend
J. K. Simmons

Genre Film musical
Durée 126 minutes
Sortie 2016

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La La Land (ou Pour l’amour d’Hollywood au Québec) est un film américain écrit et réalisé par Damien Chazelle, sorti le 9 décembre 2016 aux États-Unis et au Canada et le 25 janvier 2017 en Belgique et en France1. Ce film marque la troisième collaboration entre Ryan Gosling et Emma Stone après Crazy, Stupid, Love (2011) et Gangster Squad (2013). En anglais américain, l’expression « La La Land » désigne le quartier de Hollywood à Los Angeles, ainsi qu’une situation déconnectée de la réalité.

Damien Chazelle en écrit le scénario en 2010, âgé alors de vingt-cinq ans. Ne parvenant pas à trouver un studio susceptible de financer le film, il décide de réaliser Whiplash, un projet moins ambitieux. Devant le succès de ce premier film, Summit Entertainment accepte de produire La La Land en 2015.

Présenté en ouverture de la Mostra de Venise en août 2016, le film remporte un succès critique. Emma Stone obtient quant à elle la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine. En janvier 2017, lors de la 74e cérémonie des Golden Globes, La La Land reçoit un record historique de sept récompenses, avant de recevoir quatorze nominations pour les Oscars 2017, égalant ainsi le record historique de Ève (1950) et de Titanic (1997). Il remporte six trophées, dont ceux du Meilleur réalisateur pour Damien Chazelle et de la Meilleure actrice pour Emma Stone, ainsi que deux autres pour le compositeur Justin Hurwitz (Meilleure musique et Meilleure chanson originale pour City of Stars).

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le réalisateur

Synopsis
Los Angeles. Dans un embouteillage sur une autoroute bondée de la ville, Mia (Emma Stone), serveuse dans un bar près des studios de Hollywood et actrice débutante, insulte Sebastian (Ryan Gosling), un jeune pianiste qui vient de klaxonner derrière elle (Another Day of Sun). Peu après, elle passe une audition qui se révèle infructueuse. Le soir, Mia se rend avec ses amies dans une fête organisée dans une villa sur les hauteurs de Hollywood Hills (Someone in the Crowd). En voulant rentrer chez elle, elle s’aperçoit que sa voiture a été emmenée à la fourrière.

Durant un concert dans un restaurant où il est employé, Sebastian se laisse aller à jouer des improvisations de jazz au lieu de jouer des chansons de Noël comme l’exige le propriétaire (J. K. Simmons). Alors qu’elle entre dans le restaurant, Mia entend son morceau et semble transportée (Mia and Sebastian’s Theme). Le patron interrompt Sebastian et le renvoie. Touchée par sa musique, Mia essaie d’aborder Sebastian pour le complimenter mais, furieux, il quitte la salle en la bousculant.

Plusieurs mois plus tard, Mia croise à nouveau Sebastian dans une soirée où celui-ci joue dans un groupe de reprises de chansons des années 1980. Elle se moque de lui et de sa carrière stagnante ; il réplique en se moquant de sa carrière d’actrice. Après le concert, ils repartent ensemble chercher leurs voitures, et se plaignent d’avoir passé la soirée ensemble, malgré une évidente bonne entente entre eux (A Lovely Night).

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L’observatoire Griffith, situé sur les hauteurs de Hollywood, où se déroule une scène-clé du film.
Devenus amis, ils se font découvrir leurs passions respectives : Mia emmène Sebastian visiter les studios de Hollywood et lui fait part de la joie qu’elle éprouve en jouant ; il l’invite dans un club de jazz et déclare qu’il souhaiterait un jour ouvrir son propre établissement. Ces visites scellent leur profonde amitié (City of Stars). Sebastian invite alors Mia à une projection de La Fureur de vivre ; elle accepte dans un premier temps, avant de se voir rappeler au dernier moment qu’elle a déjà un rendez-vous avec Greg, son petit ami. La soirée avec Greg et ses amis se révélant ennuyeuse, elle s’enfuit et court rejoindre Sebastian au cinéma juste avant le début du film. Leur soirée s’achève par une danse dans le planétarium de l’Observatoire Griffith, lieu-clé du récit de La Fureur de vivre (Planetarium). C’est là qu’ils s’embrassent pour la première fois.

Après de nouvelles auditions ratées, Mia, qui commence à déprimer, décide d’écrire un one-woman-show pour se faire connaître. Sebastian décroche un emploi dans un club de jazz et emménage avec Mia (Summer Montage). Keith (John Legend), un vieux camarade de Sebastian, lui propose de rejoindre son groupe de jazz-rock. Sebastian est réticent, peu attiré par le style musical du groupe, mais Mia lui signale que ce serait peut-être une belle occasion de se faire connaître. Il accepte en raison de l’important salaire promis, mais découvre trop tard qu’il s’agit d’un groupe de musique pop pour adolescents. Mia assiste à un de leurs concerts (Start a Fire) et est très déçue de voir son compagnon ne pas exploiter pleinement son talent. Seb part en tournée avec son nouveau groupe et Mia reste seule pendant des mois.

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Un soir, Mia rentre chez elle et découvre que Sebastian est rentré lui aussi : d’abord heureuse, elle déchante lorsqu’il lui apprend que leur groupe connait un franc succès et que la tournée risque de se prolonger longtemps – probablement plusieurs années. Il regrette d’avoir à effectuer cette longue tournée, mais reconnait qu’elle lui rapporte enfin un revenu stable. Mia ne souhaite pas le voir partir à nouveau et lui suggère de démissionner. Seb lui fait remarquer que c’est elle, à l’origine, qui lui a conseillé de rejoindre ce groupe. La discussion s’envenime : il affirme qu’elle l’aimait davantage quand il était un artiste fauché. Vexée, Mia quitte l’appartement. Le soir de la première de son one-woman-show, Mia est déçue ; Sebastian, qui avait promis de venir, est retenu par une séance photo avec son groupe et seule une dizaine de personnes assiste à son spectacle. En entendant les critiques de quelques spectateurs, Mia craque et décide d’abandonner ; elle renonce à être actrice et retourne vivre chez ses parents à Boulder City au Nevada.

Un jour, Sebastian reçoit un appel d’une directrice de casting qui a assisté au spectacle de Mia et a été fortement impressionnée ; elle souhaite la convier à une audition. Sebastian roule jusqu’à Boulder City pour annoncer la bonne nouvelle à Mia mais, traumatisée par ses échecs, elle préfère ne pas y aller pour éviter une humiliation supplémentaire. Sebastian parvient finalement à la convaincre. Durant l’audition, les recruteurs demandent à Mia de raconter une histoire : elle commence en parlant, puis chante une chanson sur sa tante, qui l’a convaincue de devenir actrice (Audition/The Fools Who Dream). Certain que Mia a réussi son audition, Sebastian lui conseille de tenter à nouveau sa chance dans le cinéma. Ils se promettent alors de s’aimer toujours, sans savoir de quoi le lendemain sera fait.

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Cinq ans plus tard, Mia est devenue une actrice célèbre mais est désormais mariée à un autre homme (Tom Everett Scott), avec qui elle a une fille. Un soir, après avoir dîné au restaurant, elle et son mari vont boire un verre dans un club de jazz. En entrant, elle remarque le logo du bar : Seb’s. Elle s’installe dans le public et regarde Sebastian jouer au piano. Celui-ci joue la chanson qu’il jouait lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois (Epilogue). Durant cette chanson, Mia repense à ce qu’aurait pu être leur histoire si les choses s’étaient passées différemment. À la fin de la chanson, Mia se lève et part avec son mari ; sur le seuil de la porte d’entrée, elle et Sebastian s’adressent un dernier sourire.

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Réception critique
Après sept nominations et sept récompenses à la cérémonie des Golden Globes le 8 janvier 2017, La La Land connait un succès critique. Son succès se poursuit à Los Angeles aux Producers Guils of America Awards 2017 dans la catégorie Meilleur film. Ryan Gosling et Emma Stone remportent tous deux les récompenses dans les catégories respectives Meilleur acteur et Meilleure actrice aux Screen Actors Guild Awards 2017. La Mostra de Venise et le Festival International du Film de Toronto avaient également réservé un bon accueil au film en août et septembre 2016. Ces derniers ont choisi de récompenser Damien Chazelle pour son travail de réalisateur. Le film est nominé quatorze fois à la cérémonie des Oscars le 26 février 2017.

L’accueil critique en France est très positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,3/5, et des critiques spectateurs à 4,5/5.

Box-office France : 2 059 191 entrées

( source principale: Wikipedia)

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Avis de la rédaction: 16,5/20

Donne envie d’aimer la comédie musicale et le jazz, même pour ceux qui n’aiment pas trop ces genres. Un grand succès porté par les deux acteurs principaux. Malgré un scénario un peu convenu, c’est un bon moment de cinéma spectacle avec beaucoup de crétivité et de fraîcheur dans la manière de filmer.

La la land est un hymne au monde impitoyable du spectacle.Il faut y aller malgré le poids des récompenses. C’est le genre de films qui donnent la pêche… et l’envie de siffler, de jouer du jazz et de danser pas mal, non?

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