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Les cent plus beaux villages de France: n°21: Blesle (Haute-Loire)

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Blesle est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d’Auvergne-Rhône-Alpes.Ses habitants sont les Bleslois(es).
En auvergnat, la commune se nomme Bleira (prononcé « Bleïra ») (nom relevé sur place en 2000).

Le nom de Blesle est issu d’un hypothétique *Blasilla villa2, nom d’un fundum gallo-romain, basé sur l’anthroponyme gallo-romain *Blasillus, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Blasius

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Le village bleslois se situe dans une vallée dominée par une falaise basaltique (composée entre autres par les « orgues basaltiques ») à la confluence de la Voireuze et du Merdan, ce premier rejoignant l’Alagnon plus bas. Situé sur le site néolithique de Chadecol, ce site fut aménagé il y a 4000 ans. Ensuite la présence d’un siège paroissial mérovingien suggère un peuplement gallo-romain. Enfin son essor débute lors de la fondation du monastère à la fin du ixe siècle, complété par la construction d’un château au xie siècle.

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Fondation de l’abbaye Saint-Pierre de Blesle à la fin du ixe siècle
La première mention de la fondation de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre5 ,6,7,8 est révélée par une lettre écrite en 1095 et faisant état de sa construction entre 849 et 8859. Sa fondatrice est Ermengarde d’Auvergne10, mère de Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et fondateur de l’abbaye de Cluny. Les possessions de l’abbaye sont alors placées sous la protection pontificale permettant d’accroître le territoire et incitant les religieuses à créer des prieurés à Autrac, Saint-Étienne-sur-Blesle, Bousselargues, Leyvaux ou Molèdes. À Blesle, l’abbesse était seigneur de la ville.

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Arrivée des barons de Mercœur à la fin du xie siècle
À la fin du xie siècle, les puissants barons de Mercœur décidèrent de s’installer à Blesle10 et provoquent ainsi une lutte féodale entre eux et les abbesses, ces dernières combattant leurs empiétements sur les droits de l’abbaye. Tout d’abord les barons essayeront de s’emparer de l’abbaye en vain à la fin du xie siècle, ce n’est qu’au début du xiiie siècle avec l’appui du pouvoir royal qu’ils s’emparèrent des pouvoirs de justice sur Blesle et devinrent co-seigneurs.

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Pour concilier les deux camps, les barons disposent de nombreux terrains dans la ville pour bâtir leur château, en échange ils assureront la défense du monastère et rendront hommage pour ce fief relevant de l’abbaye. Malgré tout, les barons, par leurs poids, arrivèrent à édifier une tour imposante renforcée de deux contreforts par face10 (actuelle tour aux vingt angles) malgré les protestations des abbesses.

En même temps, l’église abbatiale Saint-Pierre est refaite, en effet la majeure partie de son édifice date du xiie siècle, avec la construction de deux absidioles méridionales et du chœur, enfin étant donné des différentes étapes de sa construction dans le temps, son originalité tient à l’abside et le chœur qui sont plus vastes que la nef9. Les moniales vivaient quant à elles dans des maisons donnant sur la cour intérieure du couvent. Au xive siècle, une seconde église est construite en raison de l’accroissement de la population : l’église Saint Martin.

Lent déclin à partir du xve siècle

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Donjon des barons de Mercœur.
Sans devenir des chanoinesses, les religieuses décident d’abandonner la vie commune pour des maisons individuelles en deux endroits, l’un derrière le chevet de l’église, l’autre dans la cour de l’abbaye à l’ouest de l’église. L’abbaye est à cette époque agrégée à l’Ordre de Cluny. Ce n’est qu’en 1789 que l’abbaye est transformée en collège de chanoinesses, avant sa suppression durant la Révolution.

De leur côté, les seigneurs de Mercœur voient leur château tomber en ruine, il sera repris à la fin du xviiie siècle par les Chavagnac (famille blesloise) qui le remettent en état en le modifiant profondément.

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À côté de cela, les villageois sont pour la plupart abrités par des maisons en pan de bois, architecture originale reflétant les fonctions commerciales et artisanales du bourg. Cette architecture s’est maintenue jusqu’au xixe siècle. Autre événement de cette période se situe en 1558, quand Blesle fut retenu comme l’une des « treize bonnes villes » d’Auvergne, marquant la consécration de l’importance du village.

Révolution française
Sous la Révolution française, le village est nettement modifié, tout d’abord l’église Saint-Pierre, retenue comme église paroissiale, perd son clocher, en revanche l’autre église du village de Saint-Martin est complètement détruite après avoir été vendue comme bien national, à l’exception de son clocher qui est conservé afin d’y loger l’horloge communale

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Long déclin et exode rural
Ville prospère jusqu’au xviie siècle en raison de l’artisanat et des nombreuses industries locales (élevage, tannage, tissage de toile de chanvre), l’arrivée du chemin de fer à Blesle a pour conséquence l’exode rural vers les grandes villes, seule l’exploitation de l’antimoine résiste mais son extraction se stoppera en 1925, les usines continueront de tourner jusqu’en 1958 avec l’importation de minerais étrangers avant leurs destructions4. De plus, le village perdra de nombreux jeunes en raison de la guerre, notamment la Première Guerre mondiale, envoyés sur le front (un monument aux morts y est installé).


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À noter que dans les années 1850, une épidémie de fièvre typhoïde opère une coupe sévère dans la population : entre 1851 et 1856 (source : recensements de population), Blesle perd 8,4% de sa population. Les plus touchés sont les enfants (-10,4 % d’enfants mâles, -10,55 % d’enfants filles) ce qui aura un impact important sur les décennies suivantes.

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Deux épisodes de la série L’Instit avec Gérard Klein ont été tournés à Blesle
Le film de Christophe Barratier La Nouvelle Guerre des boutons (2011) a été tourné en partie dans le village.

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( source infos texte: Wikipedia)

Carnet de voyage: on the road again….

Après trois semaines en Grèce, Maitre Renard ne pouvait décemment rester trop longtemps à se geler les arfions, même dans le cadre on ne peut plus magique de la tanière de sa compagne bien-aimée , le château de Maillebois (Eure-et-Loir).  Le paradis des chasseurs de canards et de faisans mais ne sait-on jamais avec ces gens-là… y’a forcément des coups de fusils qui se perdent, même dans un domaine de 300 hectares…

Les bras de l’une de ses maîtresses préférées l’attendaient impatiemment pour prendre ses quartiers d’hiver: la lumineuse Méditerranée. Chemin faisant, sa Majesté Goupil a pu trouver quelques charmes au brouillard, au froid et autres frimas, comme ci-après entre Clermont-Ferrand et Montpellier via Millau. 

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Carnets de voyage: Mykonos et Délos, Cyclades – Grèce

Il est parfois des cartes postales nécessaires comme pour ces deux îles si proches et si différentes, Mykonos l’internationale, Délos, l’île tellement sacrée des Cyclades, son centre, qu’il y était interdit d’y mourir…


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Carnet de voyage: Le cap Sounion (Grèce)

Le cap Sounion (en grec ancien Ἄκρον Σούνιον / Ákron Soúnion ; en grec moderne Aκρωτήριο Σούνιο / Akrotírio Súnio ou Κάβο κολώνες / Kávo kolónes ou Καβοκολώνες / Kavokolones ; en latin Sunium promontorium, en vénitien Capo Colonne ; appelé cap Colonna avant le xxe siècle) est un cap de Grèce qui s’avance à 45 kilomètres au sud-est d’Athènes dans la mer Égée et qui constitue l’extrémité de l’Attique. Il est surtout renommé pour les ruines d’un temple dédié à Poséidon. Il est classé parmi les parcs nationaux de Grèce 

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Temple de Poséidon

Les ruines du temple de Poséidon, bâti au milieu du ve siècle av. J.-C., surplombent la mer d’une hauteur de près de 60 mètres. Les colonnes du temple mesurent 6,10 mètres de haut, pour un diamètre de 1 mètre à la base et 79 centimètres au sommet. Leurs cannelures, moins nombreuses que d’habitude (16 au lieu de 20), ont été étudiées pour résister à l’action de l’air salin. Le poète anglais Lord Byron grava son nom sur l’une de ces colonnes. Homère appelait le temple de Poséidon le promontoire sacré et les marins y invoquaient le dieu de la Mer.
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Selon la légende, le cap Sounion est le lieu d’où Égée se serait jeté à la mer. Son fils Thésée avait convenu avec lui que s’il sortait victorieux de son combat avec le Minotaure, il hisserait des voiles blanches sur son bateau, alors que s’il était tué, l’équipage devrait laisser au bateau ses voiles noires. Égée vit arriver au loin le bateau arborant de grandes voiles noires, car Thésée avait oublié de hisser les blanches, et de désespoir se jeta du haut des rochers dans la mer. D’où le nom de la mer Égée.
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Légende
Lors d’une fête à Athènes, les dieux organisèrent un concours pour savoir lequel d’entre eux serait le protecteur de la ville. Poséïdon, dieu des mers, frappa un rocher de son trident. De cette faille, jaillit l’eau salée. Athéna créa l’olivier, symbole de paix qui plus tard deviendra son emblème. Toutes les femmes athéniennes votèrent pour Athéna et tous les hommes pour Poséïdon. Les femmes étant plus nombreuses que les hommes, ce fut Athéna qui devint la protectrice d’Athènes. Alors Poséidon inonda la campagne environnante sous le coup de la fureur, jusqu’à ce que Zeus trouve un arrangement : Poséïdon obtint ainsi un temple au cap Sounion.

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                             ( source texte avec le concours de wikipedia)

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