
Les lumières du Festival de Cannes
Les princesses d’un soir montent les marches du palais.
Elles filent pour la plupart vers une nouvelle nuit.
Les starlettes brûlent comme allumettes
et vagabondent en errances infinies.
Lucioles affamées de vaines lumières,
regardez les cieux lumineux:
la Lune et les étoiles vous disent
que brillent au firmament
les larmes des amants.
Fut-il rouge, il s’agit
de ne pas se prendre les pieds dans le tapis
de la gloriole éphémère.
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines,
seul reste le tapis de lumière cannois,
le ciel de strass artificiel
et l’empreinte effacée de tant de pas…
*
Avec l’aimable autorisation de Marc Bourbon pour la photo
Apprécier son travail de photographie aérienne sur son site
marcbourbonaerophoto.wordpress.com
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