Humour: Blagounettes sportives
Pendant le mondial, Raymond Domenech en a vraiment marre des mauvais résultats de l’équipe de France de football. Il décide d’appeler Aimé Jacquet, pour lui demander quelques conseils.
Raymond Domenech au téléphone :
– Allô, Aimé ? Ici c’est Raymond. Dis-moi, comment ferais-tu pour avoir une bonne équipe ?
Aimé Jacquet accepte de lui donner un petit coup de pouce :
– Écoute, c’est simple ! Tous les jours à l’entraînement, tu disposes onze mannequins en plastique sur le terrain, tu fais jouer les gars contre ces mannequins, et comme ils vont gagner à chaque fois au moins 80 à 0, ils vont avoir un moral d’acier !
Raymond Domenech, emballé :
– Ah d’accord ! Je vais essayer…!!
Deux jours plus tard, Domenech rappelle Aimé Jacquet :
– Dis donc Aimé, j’ai fait ce que tu m’as dit, mais que fais-tu quand les gars perdent 2-0 contre les mannequins pendant l’entrainement ?
Les chroniques racontent qu’en 1994 aurait eu lieu un Challenge d’aviron entre l’équipe de rameurs de l’E.N.A et ceux d’une université lambda de Province.
Les rameurs de l’Université brillèrent dès le départ, et arrivèrent avec une heure d’avance sur l’équipe énarque…
De retour dans les locaux de l’E.N.A, le Comité de Consulting se réunit pour analyser les raisons d’un résultat si imprévu et déconcertant.
Ses conclusions furent les suivantes :
1) L’équipe universitaire était formée d’un Chef d’équipe et de 10 rameurs…
2) L’équipe de l’E.NA était, elle, constituée d’1 rameur et de 10 Chefs d’équipe.
La décision fut portée à la Haute Sphère de Planification Stratégique pour l’année suivante, avec une réforme dont les répercussions se feraient ressentir à tous les niveaux de la délégation.
En 1995, lors du départ du nouveau Challenge, l’équipe universitaire reprenait une fulgurante avance.
Cette fois-là, l’équipe énarque arrivait avec 2 heures de retard…
La nouvelle analyse du Comité de Consulting rendait les constatations suivantes :
1) Dans l’équipe Universitaire, il y avait 1 Chef d’équipe et 10 rameurs.
2) L’équipe de l’E.N.A, suite aux réformes décidées par le Comité de Consulting et approuvées par la Haute Sphère de Planification Stratégique, comprenait :
* Un Chef d’équipe
* Deux Assistants au Chef d’équipe
* Sept Chefs de section
* Un rameur
La conclusion du Comité de Consulting fut unanime et lapidaire :
» Ce rameur est un bon à rien « .
En 1996 se présentait une nouvelle opportunité pour l’équipe énarque. En effet, le Département du Haut Management de l’E.N.A, en collaboration avec le Département de Recherche sur les Ressources Humaines de cette même école, avait mis au point une stratégie novatrice qui améliorerait sans aucun doute possible le rendement et la productivité, grâce à l’introduction de substantielles modifications dans la structure.
C’était là la clef de voûte du succès, l’aboutissement ultime d’une méthodologie qui ferait pâlir d’envie même les meilleurs managers au monde…
Le résultat fut catastrophique. L’équipe Universitaire arrivait cette fois avec 3 heures d’avance sur l’équipe énarque.
Les conclusions du Comité de Consulting furent effroyables :
1) Dans un but évident de déstabilisation spéculative, l’équipe universitaire avait opté pour la formation traditionnelle : 1 Chef d’équipe et 10 rameurs.
2) L’équipe énarque avait introduit une formation avant-gardiste :
* Un Chef d’équipe
* Deux Consultants Qualité
* Un Auditeur en Empowerment
* Un Superviseur de Downsizing
* Un Analyste de Procédures
* Un Technologue
* Un Contrôleur
* Un Chef de section
* Un Technicien chronomètre
* Un rameur
Après plusieurs jours d’épuisantes réunions et autant de séances de brainstorming, le Comité de Consulting décidait de punir le rameur en lui supprimant ses bourses d’étude et en le radiant de l’École, dont la Grandeur et la Réputation risquaient de se voir ternies par une telle incompétence.
Lors de la réunion de clôture, le Comité de Consulting, appuyé par le Corps Enseignant, statuait :
» Pour le prochain Challenge, nous engagerons un nouveau rameur, mais par le biais d’un contrat d’Outsourcing, de manière à éviter toute friction syndicale et d’esquiver tout contrat de travail et charges sociales qui en découlent, éléments qui, sans aucun doute, ont jusque là dégradé l’efficacité et la productivité de nos Ressources Humaines « .
C’est trois samouraïs qui veulent mesurer leur adresse au sabre. Ils se choisissent un juge qui sera le gage de l’équité de la joute qui va se dérouler entre les 3 guerriers.
Le juge qui s’y connaît en tournoi de samouraïs leur a apporté de quoi se mesurer: Il ouvre une petite boite dans laquelle il y a une mouche.
Le katana du samouraï sort de son fourreau en un éclair, et la mouche retombe sur le sol, coupée en deux!
Le juge est satisfait par cette première performance, et il félicite le premier samouraï. Lorsque le deuxième samouraï est prêt, le juge ouvre une nouvelle boite et laisse s’envoler une autre mouche.
Cette fois-ci, le deuxième samouraï donne deux coup de sabre dans l’air, et la mouche retombe, coupée en quatre!
Cette fois, le juge est vraiment impressionné. Et il le dit au deuxième samouraï. Mais il reste un troisième concurrent. Lorsque celui-ci est prêt, le juge ouvre sa troisième boite contenant une troisième mouche…
Le samouraï sort son sabre et dessine une arabesque dans l’air, et range son sabre, mais la mouche continue à voler… Le juge dit alors :
– Mais la mouche vit toujours !
– C’est vrai, répond le troisième samouraï, Mais elle ne pourra plus jamais se reproduire.
Au championnat du monde du lancer de marteau :
Un athlète allemand se présente… prend le marteau, tourne virevolte et lance le marteau au loin dans stade… 120M…. record battu….
Un français arrive, à son tour, concentré, il prend le marteau tourne, virevolte et lance le marteau dans les airs pour retomber… 145 M… record une nouvelle fois battu !!!
Un corse se prépare à son tour, pour l’ultime épreuve lui aussi, tourne virevolte et lance le marteau en l’air d’une force phénoménale au point que le marteau sortit du stade et disparut…
Étonnés les journalistes sportifs se précipitent vers lui :
– Mais comment avez vous fait ??
et le corse tout fier : – Loin de moi les outils !!!!!!
Gilbert Montagné et Severiano Ballesteros sont présentés l’un à l’autre un beau jour au Fouquet’s. Ballesteros: – Bonjour Monsieur Montagné. J’aime beaucoup ce que vous faites. Montagné: – Bonjour monsieur Ballesteros. Très flatté. Je vous avoue que je suis un passionné de golf et que je ne manque jamais les compétitions internationales… Ballesteros: – Ah bon?! Pardonnez ma curiosité mais comment faites-vous pour apprécier le jeu vous qui êtes aveugle? Montagné: – Oh c’est tout bête: mon caddie, qui m’accompagne toujours lorsque je joue, me décrit les coups. J’ajoute que je connais pratiquement par coeur tous les grands parcours du circuit. Ballesteros: – Quoi?! Vous voulez dire que vous jouez aussi au golf!!! Comment est-ce possible? Montagné: – Facile! Mon caddie se place sur le fairway entre le trou et ma position. Il me donne la distance approximative entre le trou et la balle. Je n’ai qu’à jouer en suivant la direction qu’il m’a donnée… Ballesteros: – Incroyable! Je serai ravi de faire une partie avec vous! Montagné: – Hmmm moi aussi j’aimerai faire une partie, mais j’ai pris l’habitude de ne plus jouer que lorsqu’il y a de l’argent en jeu. Les gens ne veulent jamais me croire lorsque je leur dis que je joue très bien au golf, alors j’ai décidé de ne plus jouer que si l’on a misé au moins 500 000 francs contre moi! Ballesteros: – Ce n’est pas un problème pour moi. J’adore quand il y a de l’argent en jeu. Alors quand va-t-on se rencontrer sur le green? Montagné: – Qu’est-ce que vous diriez de la nuit prochaine?
Écrit
le 07/07/2016