S'il te plaît, apprivoise-moi…

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Chanson amoureuse: « Restons amants » de Maxime le Forestier

Qu’un jour les choses, le temps pas rose
Les événements nous imposent
La fin des sentiments
Qu’un jour se suivent les invectives
Les égarements, la dérive
Chacun séparément

Quoi qu’il arrive restons amants
Restons amants des hôtels sombres
Des rendez-vous dissimulés
Où vont s’entrelacer les ombres
Aux dangers mélangées

Restons amants des plages vides
Où novembre aimait nous jeter
Laissons frémir aux vents avides
Les lèvres dérobées

Même si les gares, si les regards
Indifféremment nous séparent
De plus en plus souvent
Même si se tiennent ta main la mienne
Pour la fin des temps que nos vies deviennent
Celles de tous les gens

Quoi qu’il advienne restons amants
Restons amants des impatiences
Des minutes qui sont comptées
Des trésors de ruse et de science
Pour se retrouver

Restons amants des corps à corps
Des peaux qui savent où se trouver
Là sont les cœurs qui battent encore
L’un à l’autre mêlés

La petite mort
L’éternité

Chanson amoureuse pour Marie: Chansonnette à celle qui reste pucelle – Maxime Le Forestier

Jadis la mineure
Perdait son honneur
Au moindre faux pas
Ces mœurs n’ont plus cours de
Nos jours c’est la gourde
Qui ne le fait pas.

Toute ton école,
Petite, rigole
Qu’encore à seize ans
Tu sois vierge et sage,
Fidèle à l’usage
Caduc à présent.

Malgré les exemples
De gosses, plus ample
Informé que toi,
Et qu’on dépucelle
Avec leur crécelle
Au bout de leurs doigts.

Chacun te brocarde
De ce que tu gardes
Ta fleur d’oranger,
Pour la bonne cause,
Et chacune glose
Sur tes préjugés.

Et tu sers de cible
Mais reste insensible
Aux propos moqueurs,
Aux traits à la gomme.
Comporte-toi comme
Te le dit ton cœoeur.

Quoi que l’on raconte,
Y a pas plus de honte
A se refuser,
Ni plus de mérite
D’ailleurs, ma petite,
Qu’à se faire baiser.

Facultatifs
Certes, si te presse
La soif de caresses,
Cours, saute avec les
Vénus de Panurge.
Va, mais si rien n’urge,
Faut pas t’emballer.

Mais si tu succombes,
Sache surtout qu’on peut
Être passée par
Onze mille verges,
Et demeurer vierge,
Paradoxe à part.

Chanson pour Marie: « Un p’tit air » de Maxime Le Forestier

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