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Image du jour: Fidélité.

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( NB: Un chien monte la garde près de la tombe de son maître, mort dans les terribles glissements de terrain à Rio de Janeiro le 15 janvier 2011.)

Le savez-vous? La plage de Copacabana à Rio

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Copacabana possède l’une des plus belles et célèbres plages de la planète, en demi-lune s’étendant sur 4,5 km, de Leme jusqu’à l’Arpoador, longeant l’avenue Atlântica. elle est surnommée en portugais la Princesinha do Mar, soit la « petite princesse des mers ». Copacabana est un des emblèmes touristiques de Rio de Janeiro, comme le Corcovado ou le Mont du Pain de Sucre.

Au milieu de la Plage de Copacabana se trouve le plus ancien hôtel de luxe d’Amérique du Sud, le Copacabana Palace, construit selon les plans d’un architecte français. Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre, un gigantesque feu d’artifice est tiré devant environ deux millions de personnes rassemblées et habillées en blanc. Comme le veut la tradition, à minuit, des fleurs sont jetées dans la mer. En 2006, les Rolling Stones y ont donné un concert devant 1,7 million de personnes.

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En 2013, à l’occasion des Journées Mondial de la Jeunesse rassemblant les jeunes chrétiens venu du monde entier, la plage à accueilli plus de 3 millions de personnes pour une veillée et une grande messe en présence du Pape François.

La plage est le lieu de plusieurs événements sportifs internationaux, tels que les championnats du monde de beach soccer ou de volley-ball. Elle accueillera les épreuves de volleyball de plage, de natation en eau libre et de triathlon des Jeux olympiques d’été de 2016.

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( source: Wikipedia)

Le savez-vous? Les favelas

favelas-working-title-01-760x472Une favela désigne actuellement les bidonvilles brésiliens (quartiers pauvres). Il s’agit de quartiers situés sur des terrains occupés illégalement, le plus souvent insalubres (marécages, pentes raides des collines), et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération. Les plus connues et les plus étendues se trouvent dans la ville de Rio de Janeiro, qui en compte près de 968 (2008) et rassemble le tiers de la population urbaine.

Historique
L’origine du nom favela comme lieu d’habitation populaire est apparu après la guerre de Canudos au Brésil, quand les soldats, installés sur un morro (colline) de cette région, le Morro da Favela appelé ainsi à cause de la grande quantité de la plante Favela (Jatropha phyllacantha ; famille des Euphorbiacées), en retournant à Rio de Janeiro, s’installèrent avec leurs familles sur le Morro da Providência. En souvenir des événements marquants qu’ils venaient de vivre, ils le nommèrent du nom de leur ancien lieu de séjour guerrier de l’État de Bahia. Le nom devint un courant synonyme de quartiers pauvres à partir de 1909.

La première favela apparaît à Rio de janeiro en 1897, lorsque 20 000 anciens combattants de la guerre de Canudos (contre une communauté millénariste rebelle du nord-est du pays) sont relogés près d’une colline « colline des Favelas » ensuite ces favelas accueillent les populations pauvres majoritairement noires. À São Paulo, les familles riches repoussent la pauvreté à la périphérie dès la fin du xixe siècle. L’urbanisation accélérée de la période de l’après guerre accroit la marginalité, l’exclusion spatiale et la réorganisation des milieux sociaux (économiquement). La croissance économique des années 1960 atteint de nombreux migrants venus du Nord-est qui s’entassent dans les bidonvilles des grandes villes du sud-est et du sud du pays. Malgré des progrès dans la lutte contre la pauvreté, le Brésil compte encore en 2010 plus de 6000 favelas dans 323 des 5 565 villes du pays c’est-à-dire 11,4 millions d’habitants soit 6 % de la population totale du pays. Les villes les plus touchées sont Belém avec 54 % des habitants vivant dans des favelas et Rio de Janeiro 22 % de la population vit dans une des 900 favelas ce qui représente 1,4 million des habitants de Rio. Les favelas de Rocinha, Almão et Da Maré sont les plus grandes favelas du pays.

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Les favelas rassemblent le tiers de la population de l’État de Rio. Dans ces favelas il y a peu de routes, beaucoup de marches épuisantes, des passages étroits ou encore des fils électriques qui pendent. Il existe 6 stations de télécabines installées par la société française Poma (Isère). De collines en collines, on a 150 cabines qui permettent de filer en quelques minutes jusqu’à la station d’en bas. Malgré ces nombreux dispositifs ils ont dû chercher des solutions pour cause d’un terrain raide et sinueux ou trop cher à cause des travaux d’aménagement dans des univers densément peuplés. Ces cabines peuvent transporter 3 000 personnes par heure. À chaque élection le problème des transports4 dans les favelas revient. Les candidats promettent d’y remédier. Des projets sont lancés mais ils sont souvent sans suite. Ainsi quatre nouvelles lignes de métro sont annoncées depuis une éternité mais n’ont pas encore débuté.

Situation actuelle
Les Favelas sont caractérisées par : les conditions de vie dégradées, leur occupation illégale sur des terrains auxquels leurs habitants ne sont pas censés avoir accès et par le manque d’infrastructure (eau, électricité, chauffage…). L’exclusion sociale est à l’origine du développement de l’économie parallèle et de nombreux trafics, qui sont autant de stratégies de survie. Depuis les années 1980, le trafic de drogues a pris possession de nombreuses favelas, notamment à Rio de Janeiro entrainant une augmentation du taux de criminalité.

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Les difficultés des favelas sont nombreuses :

Manque d’infrastructures (égouts, par exemple)
Misère
Violence : les gangs de la drogue se font la guerre dans les rues (en 2007, 1260 personnes ont été abattues par la police à Rio, une hausse de 18,5 % sur 2006, selon des statistiques officielles).
Trafics illégaux de drogue, d’armes, de prostitution, etc.
En 2011, les images de l’armée prenant possession des favelas Rocinha et Vidigal situées dans la zone sud de Rio de Janeiro ont fait le tour du monde dans la perspective de la Coupe du monde de football en 2014 et des Jeux olympiques d’été de 2016.

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À Rio, les habitants opposent les favelas à l’« asphalte », qui désigne les quartiers aisés ou de classes moyennes. Certains hôtels proposent un tour guidé à la favela de Rocinha, qui fut visitée en son temps par le pape Jean-Paul II.

Il est cependant important de rappeler qu’une majorité de cariocas habitant dans les favelas sont des gens ordinaires qui n’ont aucune connivence avec les mafias. Beaucoup d’entre eux ont un travail, comme femme de ménage, chauffeur de bus, de taxi, chauffeur pour les transports touristiques… et même des policiers, donc il ne faut pas oublier que ce sont des personnes pauvres, et non pas uniquement des mafieux, dont les chefs dirigeants habitent pour leur part dans l’« asphalte »… Il est important aussi de rappeler qu’il est déconseillé de se promener dans ces quartiers sans être bien accompagné.

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Depuis quelques années, des tours opérateurs organisent des visites guidées des favelas de Rio de Janeiro. La demande concerne 5 % des touristes qui viennent visiter la ville.

Cependant, depuis que le Brésil s’est vu offrir l’organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et celui des Jeux olympiques d’été de 2016 pour la ville de Rio, les pouvoirs publics brésiliens ont décidé d’utiliser des moyens militaires pour déloger les narcotrafiquants avec un certain succès, comme notamment à Vila Cruzeiro à Rio en novembre 2010.

La culture populaire
Depuis ses débuts, la favela est aussi le berceau d’une culture populaire particulièrement vivante. Au début du xxe siècle, elle est à l’origine de la samba, de la musique noire et rebelle à la gloire du Malandro, un bandit mythique. Les cultes religieux africains s’y développent aussi. Dans les années 1970, les migrants répandent dans les favelas le forró, cette musique dansante originaire du nord-est du pays. Plus récemment, les favelas sont à la base de l’explosion de la musique funk à Rio de Janeiro ou du hip-hop à São Paulo. Les grandes figures du rap brésilien, comme Racionais MC’s racontent la misère et la frustration des habitant des favelas qui rêvent d’un monde meilleur. Le film La cité de Dieu sorti en 2002 contribue à répandre une image de la vie dans les favelas faite de violence mais aussi d’espoir. L’expansion artistique est un contrepoint à la violence et permet aux jeunes de développer des projets au service de leur communauté. Elle est soutenue par certaines mairies qui travaillent étroitement avec les jeunes, notamment grâce à la création de services qui leur sont destinés. Certaines entreprises privées soucieuses de leur responsabilité sociale leur apportent également un soutien.28_millimetres_-_women_are_heroes_action_dans_la_favela_morro_da_providencia_arbre_lune_horizontale_rio_de_janeiro_2008_0

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Le savez-vous? Le mont du Pain de sucre à Rio

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Le mont du Pain de Sucre, ou simplement le Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais), est un pic situé dans la ville de Rio de Janeiro au Brésil. Il culmine à 396 mètres d’altitude et est accessible par un téléphérique.

Carte française de la baie de Guanabara vers 1555.
Le nom de Pain de Sucre serait apparu au xvie siècle à l’instigation des Portugais. Il devrait son nom à sa forme très particulière évoquant les blocs de sucre raffiné et placé dans des moules en argile pour être transportés par bateau à l’époque du commerce de la canne à sucre.

La carte de la colonie française de France antarctique de la baie de Guanabara dressée vers 1555 montre la confirmation topographique initiale du mont du Pain de Sucre, dénommé initialement « Pot de beurre ».

Il est cependant possible que cette explication ne soit qu’une étymologie populaire, le nom dérivant peut-être du tupi-guarani Pau-nh-acuqua (« grande colline » en français).

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Géographie

Vue du mont du Pain de Sucre au premier plan avec le Corcovado au dernier plan, sur sa gauche.
Ce pic, bloc monolithique de granite, est le seul parmi tous ceux de la ville de Rio de Janeiro à s’élever directement depuis le bord de mer. Il se situe sur une péninsule à l’entrée de la baie de Guanabara.

Histoire

Vue du mont du Pain de Sucre et de son téléphérique.
En 1907, l’ingénieur brésilien Augusto Ferreira Ramos a l’idée de relier les collines par câble aérien. Il fonde en 1910 la Société pour le Pain de Sucre et commence les travaux. Le projet est mis en œuvre en Allemagne et réalisé par des travailleurs brésiliens. Chaque élément est hissé en escaladant la montagne ou par le biais de câbles en acier. Le téléphérique est achevé en 1912 ; c’est le premier du pays et le troisième au monde. Les premières cabines sont partiellement en bois et restent en service pendant soixante ans. Un nouveau modèle ayant l’avantage de décupler la capacité de transport entre service en 1972. En 2009 est commandée une troisième génération de téléphérique.

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Tourisme
Le téléphérique actuel relie la base de Morro da Babilônia au sommet de Morro da Urca à 220 mètres d’altitude, puis le sommet du Pain de Sucre. Ce second tronçon long de 700 mètres est équipé de cabines sphériques panoramiques qui permettent de transporter 65 passagers toutes les vingt minutes, pour une ascension de trois minutes.

Escalade
Le mont du Pain de Sucre, Morro da Babilônia et Morro da Urca sont très fréquentés par les amateurs d’escalade. Ils forment l’un des plus grands ensembles de pratique de l’escalade en zone urbaine, avec plus de 270 voies.

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Culture populaire
Le mont du Pain de Sucre apparaît dans plusieurs films et séries :

en 1942, dans Une femme cherche son destin avec Bette Davis ;
en 1979, dans Moonraker où James Bond joué par Roger Moore échappe à Requin qui tente de le tuer sur le téléphérique ;
en 2002, dans l’épisode des Simpson Aventures au Brésil (saison 13), dans lequel Homer est échangé par ses ravisseurs entre deux cabines ;
en 2008, dans le film OSS 117 : Rio ne répond plus où Jean Dujardin rencontre ses adversaires catcheurs ;
en 2011, à plusieurs reprises dans le film d’animation Rio.

 

( source: wikipedia)

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