Printemps des Poètes: Poésie et tatouages #6
A Mari, jamais 2 sans 3
Là-Haut
Là-Haut, près des nuages, tu veilles sur ton nid,
oubliant les vicissitudes de la vie.
Là-haut, tu dialogues avec les étoiles,
tu planes, royale, au-dessus de l’infini.
Ton regard perce les plus secrètes pensées:
merci pour cette plume avec laquelle je t’écris.
Bagheera
Sur la pointe de tes pattes,
tu glisses nuitamment comme sur du velours;
Seuls tes yeux jaunes percent l’obscurité.
En silence, tu observes le ballet invisible
et vain des noctambules inconscients.
Toi la féline au grand coeur incompris
tendre est la nuit: n’est-il pas?
Rugissements
A l’heure où rugit la savane
chacun fait silence,
chacun t’attend.
Tu rugis, tu avertis
que sur cette plaine de soleil tombée
ton règne est sans limite.
Jusqu’à l’horizon, on craint ton nom
Jusque là-bas, on baisse les yeux,
on se serre un peu plus
pour que jamais tes griffes déchirent
une peau trop tendre.
Et pourtant, lionne,
tes rugissements me sont un doux chant,
celui d’une lyre puissante et chaude,
celle d’une sirène rayonnante.
Quel plaisir ce serait d’être dévorée
par tes crocs d’ivoire et de nacre
et rugir de plaisir…
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