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Cartes postales: A la découverte de l’abbaye de La Celle (83)

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L’abbaye de La Celle est un ensemble architectural roman situé dans la commune de La Celle, dans le Var (région Provence-Alpes-Côte d’Azur). Ce monument historique médiéval est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 12 juillet 18861 pour les restes de l’abbaye de La Celle, bien qu’ici le terme d’abbaye soit impropre.

Ce monument appartient au Conseil Départemental du Var depuis 1990. L’abbaye se visite du mardi au dimanche de 10h30 à 12h et de 13h30 à 17h.

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Situation
La commune de La Celle était encore au début du xie siècle un hameau de Brignoles, dont elle est limitrophe. Elle est blottie dans la vallée que surplombent le Roc de Candelon et le Massif de la Loube (830 mètres). Le village est traversé par le CD 405. La rivière du Caramy borde le territoire de la commune. L’abbaye de La Celle se trouve au centre de ce bourg ecclésial.

Ces travaux de restauration s’achèveront dans quelques années par la reconstitution intégrale et la mise en valeur de cet ensemble médiéval.

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Historique

Ici vécu le Prieur de l’abaye, devenu Pape sous le nom de Marcel II
Les origines
Le site de l’abbaye de La Celle a été occupé dès l’Âge du Fer (entre les iie et ier siècles av. J.-C.). Les fouilles récentes ont mis au jour un four et un sol de cette époque. Sur le même emplacement, une « villa » romaine s’est installée au iie siècle après Jésus-Christ. Il s’agit d’une « pars rustica », exploitation agricole dont le pressoir et le fouloir ont été retrouvés dans la cuisine de l’abbaye. Cette « villa » est restée active jusqu’au vie siècle. C’est ensuite au début du xie siècle qu’a commencé la construction du premier monastère.

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xie – xiie siècle
En 1011, une donation est faite à l’Abbaye Saint-Victor de Marseille de terres sur le territoire de Brignoles avec une église dédiée à Sainte-Perpétue. La plus grande partie du temporel de l’abbaye se situe dans la région de Brignoles. Les femmes de ce monastère appartiennent toutes à la haute noblesse de Provence, ou du Languedoc.

L’abbaye y installe quelques moines pour assurer les offices pour les populations locales . Au xie siècle le Pape Grégoire VII confirme par une Bulle, les biens de Saint-Victor, parmi lesquels figurent l’église de Sainte-Perpétue et les terres autour, avec l’église Sainte-Marie.

Ce monastère avait la particularité d’être double, les hommes avaient d’un côté leurs bâtiments et desservaient l’église Sainte-Perpétue, les moniales utilisaient l’église Sainte-Marie. Les deux établissements avaient à leur tête une prieure et un prieur désignés par les moines de Saint-Victor. Cet établissement, improprement appelé abbaye, avait en fait le rang de prieuré.

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xiiie – xive siècle

Sarcophage de Garsende de Sabran
Au xiiie siècle, le prieuré avait une grande réputation, y recevant des filles de bonnes familles, et de haut lignage dont la plus célèbre est la comtesse de Provence Garsende de Sabran ; mère de Raimond Bérenger IV de Provence, qui une fois veuve de Alphonse, second fils de Alphonse II d’Aragon prit le voile en 1225, comme novice et demeura en ce lieu jusqu’à son trépas vers 1242. Le Prieuré comptait une centaine de religieuses entre 1267 et 1293. En 1311 on constate déjà des contestations qui vont jusqu’au procès, concernant l’usage des biens du Monastère par la communauté de Cabasse. Au xive siècle, les religieuses souhaitent se séparer de la tutelle des moines de Saint-Victor de Marseille avec lesquels elles sont en conflit permanent. Un Prieur restera pourtant sur le Domaine jusqu’à la Révolution, alors que les religieuses avaient déjà quitté le couvent depuis longtemps.

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xve – xviie siècle
La discipline s’étant relâchée, le 27 janvier 1660, le cardinal Mazarin, en tant que commendataire de l’abbaye de Saint Victor, ordonna une réforme du monastère et fit transférer en mars 1660 les nonnes à Aix-en-Provence sous la direction des religieuses de l’Église du Val-de-Grâce de Paris.

Trois religieuses seulement accepterons de rejoindre Aix. Celles qui n’acceptèrent pas de se soumettre, virent leurs pensions supprimées, ce qui amena la communauté à son extinction, d’autant que plus aucune novice ne pouvait rejoindre ce couvent.

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La Révolution
Vendue et morcelée en 1792 comme bien national, l’abbaye est transformée en exploitation agricole

xixe – xxe siècle
L’abbaye est classée Monument Historique le 12 juillet 1886, après le passage de Jean-Camille Formigé qui fit en 1868 un grand nombre d’aquarelles et de plans décrivant l’état de l’abbaye. La commune a racheté l’église conventuelle au début du xixe siècle pour en faire l’église communale. Durant tout le xxe siècle, les architectes des monuments historiques tenteront de faire restaurer, de sauvegarder les bâtiments qui tombaient en ruine. Tant que ces bâtiments sont restés propriété privée, les restaurations sont très difficiles.

Dans les années trente Madame Sylvia Fournier, riche propriétaire des îles de Porquerolles, achète le domaine et y installe une hostellerie-restaurant de luxe qui devient le premier établissement 4 étoiles du Var. D’anciens bâtiments, dont l’affectation d’origine reste imprécise, deviennent un hôtel-restaurant. Après sa mort en 1971, un autre établissement privé s’installe. L’abbaye de La Celle devient patrimoine public, aujourd’hui patrimoine du Département du Var. En 1990, la commune fait jouer son droit de préemption en zone urbaine, avec l’appui financier du Département à qui le Monument Historique sera rétrocédé. La partie qui accueillait l’hôtel est toujours une hostellerie de luxe, louée aux maisons Alain Ducasse. Toujours sur le domaine de l’ancien monastère, un autre bâtiment du Département du Var est occupé par la Maison des Vins des Côteaux Varois.

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Après plusieurs mois de fermeture et de très nombreux travaux, l’abbaye, témoin de l’art roman provençal est de nouveau ouverte au public depuis le 12 juillet 2016.

Description
Église conventuelle
L’église Sainte-Perpétue, aujourd’hui partiellement disparue, était l’église paroissiale de La Celle, desservie par les moines du bourg ecclésial.

Christ d’origine italienne
L’église Sainte-Marie était l’église conventuelle réservée aux moniales. Elle est depuis le début du xixe siècle l’église paroissiale de La Celle.

Un sarcophage du xiiie siècle est conservé dans l’église Sainte-Marie. Longtemps attribué à tort à Garsende de Sabran (elle n’est présente que 150 ans plus tard dans le monastère), il a servi de fontaine sur la place publique après la Révolution. Vendu en 1924 par le propriétaire privé à qui appartenait l’abbaye, il est racheté par le Département du Var en 1999.

Sur le mur Sud de l’église se trouve un magnifique crucifix d’origine italienne de la fin du xve siècle en bois polychrome à la sculpture d’un très grand réalisme. Nous y trouvons également deux retables baroques du xviie siècle.

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Bâtiments conventuels des moniales
Chauffoir
Cette pièce est attenante au Cellier, par une porte au centre du mur Sud, une ouverture à l’Ouest donnant sur le Cloître.

Salle Capitulaire
Ou Salle du Chapitre. C’est une pièce remarquable du xiiie siècle avec une voûte à arêtes ogivales à croisillons lourds. L’ensemble est supporté par deux piliers trapus, avec des chapiteaux ornés de dessins géométriques, de style roman.

Elle comporte à l’Est trois ouvertures étroites et cintrées tandis qu’à l’Ouest en direction du cloître, une porte et deux arcades.

Les moniales s’y réunissaient tous les jours pour lire un chapitre de la règle de saint Benoît et régler les problèmes de la communauté.

Cloître des moniales
Il est fermé au nord par l’église Sainte-Marie et à l’est par la Salle Capitulaire ; au sud par la Cuisine et le Réfectoire. Trois galeries subsistent, donnant sur la cour.

La galerie nord était la mieux conservée. Elle dessert l’accès aux autres parties des bâtiments. Sur cette galerie se trouvent également l’accès à l’église Sainte-Marie.

Le galerie ouest fera l’objet d’une prochaine restauration.

Le long de la galerie nord, côté jardin, six baies à colonnettes géminées. La voûte en plein cintre est renforcée par des arcs doubleaux. Les colonnes qui supportent au Sud les arcs à doubleaux sont dites « à genoux ».

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Bâtiments conventuels des moines
Ancienne église Sainte-Perpétue
Aujourd’hui, au xxie siècle, c’est une habitation privée. Sur le mur, une plaque rappelle aux visiteurs qu’ici vécut Marcel Cervin, prieur du monastère, élu Pape en 1555 sous le nom de Marcel II (1501-1555), il mourut vingt jours après.

Cloître des moines
Le Jardin
S’étendant sur trois hectares il fut entièrement restauré au xxe siècle à la demande du Département du Var, par un paysagiste choisi par l’architecte en chef des monuments historiques, Francesco Flavigny. Il s’inspire de l’esprit provençal et a gardé les arbres bicentenaires du parc.

( source: wikipedia)

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A noter que l’abbaye accueille une remarquable exposition d’archéologie « Des Dieux, des hommes » jusqu’au 17 septembre prochain « Des Dieux & des Hommes » est consacrée au polythéisme et aux croyances à l’époque romaine dans le Var et est conçue autour de quatre grands thèmes : 

– le Panthéon des dieux romains,

– le culte impérial inventé avec l’avènement de l’empereur Auguste,

– les divinités secondaires et les cultes locaux,

– les cultes orientaux.

Des pièces d’exceptions, telles que la tête de Minerve de Fox-Amphoux ou le torse d’Artémis d’Ephèse de Toulon, seront exposées pour la première fois.

Téléchargez le flyer

  • Infos pratiques

Ouvert du mardi au dimanche
de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Dernier accès 30 minutes avant la fermeture
(fermé le 1e mai)
Tél. 04 98 05 05 05

Abbaye de La Celle
Place des Ormeaux
83170 La Celle

Autoroute A8
sortie 35 Brignoles
GPS : 43°23’40N/6°02’22E

Interview expresse de Christine Nivière, chargée de communication à l’abbaye du Thoronet (Var)

1/ Maitre Renard: Dimanche, ce sera la 3ème édition du Noël médiéval à l’abbaye du Thoronet. Comment est née cette manifestation dans ce cadre un peu insolite? Quels en sont les initiateurs?

Christine Nivière:  Jusqu’alors  nous n’avions pas de manifestation hors- saison ,notre unnamedpublic de proximité était en demande d’évènement et la période de Noel était propice pour organiser une fête médiévale.  J’avais très envie de créer une ambiance un peu magique  qui ferait rêver  les enfants .

Mon collègue Gregory Gerberon qui est passionné de reconstitution historique m’a tout de suite suivi dans ce projet

 

2/ Il y a quelques autres Noëls thématiques sur le Moyen-Age dans le Var; quelle est la spécificité et les originalités du vôtre?

Il y a de nombreuses fêtes médiévales ou de fête de Noel mais aucune sur un noël médiéval . La particularité et le petit plus si je puis dire c’est bien sur le lieux , un décor médiéval dans une des plus belles Abbayes cisterciennes c’est ce qui séduit les visiteurs.

 

3/ Par rapport aux deux précédentes éditions, quels sont les plus du Noël médiéval de cette année? Quel est l’esprit dans lequel vous avez conçu cette manifestation?

La 1ere année fut un test : nous avons pu voir les attentes des visiteurs . La deuxième année nous avons professionnalisé l’évènement . Cette année nous avons privilégié des artisans d’art ,des producteurs locaux et des savoir-faire ancestraux ; nous avons  étoffé le marché afin que les visiteurs puissent aussi  faire des achats de Noel. En plus du marché et des démonstrations comme le souffleur de verre il y a de nombreux ateliers pour enfants ( enluminure, bracelet cuir , coiffure de princesse , adoubement de petits chevaliers) que l’on ne retrouve pas forcement dans les fêtes médiévales.

 

11galer 24galer 7galerie4/ Noël au Moyen-Age, c’était comment? Sait-on si on le fêtait comme aujourd’hui?

Noel au moyen Age était bien sur une grande fête religieuse qui venait après une période de jeune ,après la messe de Noel il y avait des jeux, des danses, dans les maisons il y avait des décors faits de verdure .

La crèche vivante apparait au Xlll siècle avec St Francois d’Assise. Les crèches dans les maisons  arriveront plus tard .

5/ Aprës ce Noël à l’abbaye, quelle seront les temps forts de la programmation culturelle au Thoronet ? Il y aura-t-il des manifestations nouvelles?

unnamed-13 unnamed-14Les temps forts de la programmation de 2017 seront la semaine de la femme ( visite commentée sur les grandes figures féminines du Moyen Age) en Mars

Les concerts sur la période estivale

Monuments jeux d’enfant en octobre

Noel Médiéval en décembre

 

 

 

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Sorties: L’abbaye du Thoronet (83) à l’heure du Noël médiéval ce dimanche

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Pour la troisième année, l’abbaye du Thoronet se replonge dans l’esprit du Moyen-Age le dimanche 18 décembre de 10h à 17h.
Nouveauté ! Le public pourra prendre le repas dans le décor grandiose des salles où vivaient les moines cisterciens.

La féerie de Noël fera voyager les visiteurs dans le temps par une plongée au cœur de la Provence du Moyen-Age.

Chants

A 11h30, 14h30 et 16h30
La chorale Ad pacem chantera le répertoire de Noël dans l’Abbatiale.

Enluminure

A 14h30
Les familles participeront à cet atelier créatif et créeront des cartes de vœux enluminées.

Animations

La compagnie La petite flambe proposera le spectacle « La nef des troubadours » (fabliaux, contes et musique médiévale). Le campement des animateurs sera installé dans le jardin du cloitre.

Marché artisanal, dégustation et animations

Souffleur de verre, herboriste, fileuse, costumière, calligraphe, fleuriste, décoratrice, vannier, bijoutier, viticulteur, apiculteur, et producteurs monastiques seront présents pour faire découvrir les métiers et les produits artisanaux. Un atelier permettra de fabriquer le pain des moines.

Le public pourra aussi déguster des tisanes, des confitures et tous les produits de la Provence.

Les petites filles pourront se parer de coiffures de princesse.

Reconstitutions historiques

A la suite d’une démonstration de combat, les petits chevaliers pourront se faire adouber (Médiévales des Arcs).

Restauration

Grâce à l’installation d’une taverne dans l’abbaye, le public pourra déjeuner (soupes, planches de fromages, charcuteries…) avec le restaurant Mon paradis provençal.

Les animations et le marché seront accessibles en continu toute la journée (avec une pause à 12h pour le déjeuner), seul l’atelier calligraphie nécessite une présence à 14h30.

Tarifs du droit d’entrée en vigueur

Gratuité pour les mois de 18 ans et moins de 26 ans ressortissants de l’Union Européenne Plein tarif : 7,50 €

Informations au 04 94 60 43 96 – resa-thoronet@monuments-nationaux.fr

Interview expresse de Louis Imbert pour l’exposition « L’eau de la montagne à la mer »au Pradet (Var)

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Maitre Renard: Pourquoi cette thématique « L’eau de la montagne à la mer » présentée jusqu’au premier juin à la bibliothèque municipale Pauline Roland au Pradet (Var) ?

Louis Imbert: L’eau est source de vie. Tout au long des civilisations, l’homme s’est installé près de l’eau: au bord des mers, lacs, fleuves, rivières…

En tant qu’artiste, j’ai toujours été attiré par cet élément, sous toutes ses formes. 

De la brume à la glace, d’un mince filet d’eau se forme vite un ruisseau, qui à travers la montagne, de cascades en cascades , chemine en rivière pour finir sa course dans les transparences de la Méditerranée. Sujet qui est développé dans cette exposition.  

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Maitre Renard: Vous représentez l’eau de manière très esthétique: que représente l’eau pour vous?

 Louis Imbert: La beauté de l’eau est liée à la transparence, au mouvement, à ce qu’elle peut procurer visuellement. Elle résonne profondement en moi , archaïque, primitive, celle de la source de la vie. Quand j’observe la société telle qu’elle est et qu’elle se profile à l’horizon, mon plus grand désir est de revenir à une nature sauvage à partir de laquelle je prends tous mes points d’appui. Dans notre environnement, cette part sauvage se réduit de plus en plus, d’où ce désir fort, nécessité absolue de la préserver en montrant toutes ses beautés et son pouvoir régénérant.

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Maitre Renard: Pour vous, c’est notre environnement qui est en danger et dont vous vous faites à votre façon lanceur d’alerte par vos peintures? 

Louis Imbert: Oui Absolument. Je montre la Nature telle que je la ressens. Je montre aussi sa fragilité et le risque qu’elle puisse disparaitre à cause la bêtise humaine. J’ai peint des coins de natures au Pradet qui n’existent plus aujourd’hui.
« L’eau dangereuse » évoque la conséquence de l’inconscience humaine . La nature réagit mal aux mauvais comportements humain. Elle répond par des catastrophes, comme des inondations.

 

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Et pour « Mer fatale », qui représente quelqu’un qui se noie, voyant s’enfuir tout espoir de sauvetage, le désespoir est grand, face à une Méditerranée qui devient un immence cimetière marin. Tous ces gens qui s’y noient, est quelque chose de très bouleversant et très douloureux pour moi. Il y a cependant une infime lueur d’espoir dans mon personnage qui tend la main.

 

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Maitre Renard: Est-ce que la peinture suffit pour alerter et faire prendre conscience?

Avez-vous remarqué qu’aucun être humain n’est représenté dans toutes ces peintures, excepté la main tendue désespérément?
Louis Imbert: J’espère que oui. Sur le plan individuel, cela peut avoir un effet boule de neige du moins je l’espère! Comme dans la théorie du colibri développée par Pierre Rahbi, à chacun de faire sa part.
Mon travail représente ce que je ressens face à la Nature. C’est juste mon regard. Il n’y a pas d’humains dans ces oeuvres.
Dans ce cas précis, la nature intacte, vierge, sauvage, se suffit à elle même.
Telle qu’elle est ici représentée, elle me rassure.

 

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Maitre Renard:  Quel est le mot qui vous a le plus touché sur votre livre d’or?

Louis Imbert: Dans l’ensemble les gens sont très impressionnés par la manière de traiter le sujet tant au niveau de la forme que du fond. Il y a une formule que je répète souvent et que je tiens pour règle: « La peinture doit tenir de près ce qu’elle promet de loin. Il est bon de prendre du plaisir quand on s’approche d’elle, et de le faire partager au public. J’espère y être parvenu dans cette exposition.

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